Entre cinémas de quartier, amour du fantastique et quatuor de réalisateurs des mac-mahoniens, la cinéphilie de la fin des années 1950 est très vivante.
Pour les jeunes Jean-Pierre Bouyxou, Bertrand Tavernier, Alain Schlockoff ou encore Jean-Pierre Putters, l'aventure de la cinéphilie passe par les salles de quartier. Pour des adolescents peu fortunés, ces cinémas permanents permettent de voir plusieurs films pour une somme modique. La cinéphilie passe aussi par l'amour du cinéma fantastique et l'arrivée des productions britanniques Hammer sur les écrans français des années 1950 marque plus d'un spectateur. Si les combats théoriques, esthétiques et politiques se poursuivent entre les rédactions des Cahiers du cinéma et de Positif, des cinéphiles exigeants, les mac-mahoniens, ajoutent leur carré d'as de réalisateurs aux débats : Raoul Walsh, Fritz Lang, Otto Preminger et Joseph Losey.