Une évocation des diverses représentations cinématographiques de la ville de Londres au fil des décennies, de ses aspects les plus sombres aux plus joyeux.
Puritain et rigide ou misérable et dangereux, voilà les deux visages qu'offre au cinéma la capitale de l'Empire britannique. Dans les brumes de la Tamise, Jack l'éventreur et le donnent Jeckyl donnent à la cité son visage le plus inquiétant. Heureusement, Sherlock Holmes veille au grain. Avec Scotland Yard, il se taille la part du lion dans un cinéma policier qui fait de Londres la capitale du meurtre. Comme la société britannique, la représentation de Londres au cinéma évolue. Si l'après-guerre apporte un peu de fantaisie sur les écrans, il faudra les deux décennies suivantes pour que la ville devienne un happening permanent. Le Londres psychédélique attire alors à lui de nombreux cinéastes, de Kubrick à Godard. A la fin du XXe siècle, en revanche, la fête semble bien finie et le cinéma se fait l'écho d'une situation sociale tendue.