Gros plan sur quelques prises de position de la diplomatie vaticane : le soutien au franquisme et l'aide à la dissolution du bloc soviétique.
Retour en arrière : en 1931, l'Eglise reconnaît la toute jeune République espagnole. Mais les massacres de religieux lui font choisir le franquisme, qu'elle cautionnera jusqu'à la fin. La guerre froide offrira en revanche au Vatican l'occasion d'affirmer la dimension universelle du catholicisme et son désir de paix. Jean-Michel Meurice met en lumière les relations de Jean XXIII, architecte de Vatican II, avec Kennedy et Khrouchtchev, l'Ostpolitik de Paul VI et la lutte pour la liberté religieuse derrière le rideau de fer. L'élection à la papauté de l'archevêque de Cracovie Karol Wojtyla, en 1978, va ensuite jouer un rôle décisif dans la dissolution du bloc soviétique.