Libéré il y a 75 ans, le camp d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau a été le théâtre de crimes indicibles qui ont plongé l'art dans une profonde crise de sens. Est-il «barbare» d'écrire un poème après Auschwitz, comme l'a affirmé le philosophe allemand Theodor W. Adorno ? Peut-on représenter une telle horreur ? L'artiste contemporain est, quant à lui, confronté à la difficulté de dire l'effroyable sans l'avoir vécu dans sa propre chair.