Enquêtes criminelles : Affaire Rouxel : repas de famille sanglant / Affaire d'Amato : trois ADN pour un meurtrier
24/06/2020 à 21h05 • 1h49min • 935 vues • Magazine de sociétéAffaire Rouxel : repas de famille sanglant
Ce 20 février 2016, à La Bastide-Clairence, dans l'arrière-pays basque, un terrible drame vient de se jouer. Pascal Rouxel, inspecteur d'assurance, et Ewa, son épouse d'origine polonaise, ont été abattus par balle. À l'extérieur de la maison familiale, Yann, le fils aîné, est prostré, en état de choc.
Au même moment, Kévin, le fils cadet, se présente à la gendarmerie. Il accuse son frère, Yann, du double meurtre. Il déclare qu'alors que la famille au grand complet s'apprêtait à passer à table, Yann aurait tiré sur ses parents. En essayant de maîtriser son frère aîné, Kévin aurait été blessé, réussissant malgré tout à prendre la fuite avec sa compagne...
Seul sur les lieux, accusé par son frère, Yann fait donc figure de suspect idéal. Seulement, ce jeune homme de 27 ans, atteint d'autisme, va affirmer que ce serait au contraire Kévin qui aurait éliminé ses parents avant de s'échapper à toute vitesse...
Alors, lequel des deux fils dit la vérité ? Et quel serait le mobile du double meurtre ?
Affaire d'Amato : trois ADN pour un meurtrier
Le 31 mars 2003, Chantal d'Amato, une veuve de 53 ans, et sa fille Audrey, 24 ans, périssent dans l'incendie de leur villa de Meyrargues, dans l'arrière-pays provençal. En réalité, avant que le feu ne ravage la maison, elles ont été ligotées et agressées, avant d'être égorgées.
Pour seul indice, les gendarmes retrouvent sur les lieux un ADN masculin inconnu, isolé sur les liens qui entravaient Chantal d'Amato. Ce n'est qu'un an plus tard, alors que l'enquête est au point mort, qu'un fait divers attire l'attention des enquêteurs. À Pertuis dans le Vaucluse, un certain Ponce Gaudissard s'est introduit chez son ex-belle-sœur, l'a menacée d'un couteau et a tenté de la violer. À première vue, aucun rapport… sauf que l'homme a déjà été condamné pour viol et, surtout, il a travaillé dans la même société que l'une des victimes.
Malgré une condamnation en première instance pour les meurtres de Chantal et Audrey d'Amato, un rebondissement va mettre le doute sur la culpabilité de Gaudissart : l'ADN prélevé sur la scène de crime coïncide en fait avec celui d'un homme condamné pour des violences conjugales dans le Nord de la France…