Real Madrid - Majorque résumé vidéo du match. Victoire du Real (2 - 1).

Le Real Madrid s’impose in extremis face à Majorque et repousse le sacre du Barça

Le Real Madrid recevait Majorque ce samedi soir au Santiago Bernabéu avec un objectif clair : retarder le sacre imminent du FC Barcelone. Dans un match tendu, les hommes de Carlo Ancelotti ont arraché une victoire au bout du temps additionnel (2-1), maintenant, au moins pour une journée, une infime lueur d’espoir dans la course au titre.

Un contexte délicat et un effectif décimé

Après la défaite lors du Clasico (3-4), les Madrilènes étaient relégués à sept points du Barça, leader de la Liga. Pour continuer d’y croire, il leur fallait absolument l’emporter contre Majorque, neuvième au classement, tout en espérant un faux pas des Blaugranas dans le derby catalan face à l’Espanyol.

Mais cette rencontre s’annonçait périlleuse pour la Casa Blanca. Carlo Ancelotti, déjà annoncé partant pour le poste de sélectionneur du Brésil, devait composer avec une véritable hécatombe. Pas moins de douze absents étaient à déplorer, dont dix pour blessure (Militao, Alaba, Mendy, Vinicius, Camavinga, Rodrygo, Diaz, Lunin…), un suspendu (Tchouaméni), et Lucas Vázquez forfait de dernière minute. Le coach italien n’avait que dix joueurs valides de l’équipe première et a dû convoquer plusieurs éléments de la réserve. Pour respecter le règlement de LaLiga, qui impose un minimum de sept joueurs de l’équipe première sur le terrain, Ancelotti a aligné un onze inédit avec Courtois, Garcia, Asencio, Ramon, Ceballos, Modric, Valverde, Bellingham, Güler, Endrick et Mbappé.

Un scénario défavorable dès l’entame

Dès les premières minutes, Madrid a imposé un pressing intense. Endrick a failli ouvrir le score dès la 3e minute sur un service de Güler, mais a buté sur un Leo Roman très inspiré. La sanction est tombée rapidement : sur la première opportunité de Majorque, un défenseur visiteur a profité des errements défensifs madrilènes pour battre Courtois d’un tir du gauche (0-1, 11e). Ce but mettait virtuellement Barcelone champion, même avant de jouer.

Malgré les tentatives répétées de Mbappé, Modric, Valverde ou encore Endrick, le gardien majorquin Leo Roman a multiplié les parades spectaculaires. À la pause, le Real, dominateur mais stérile, rentrait frustré aux vestiaires, toujours mené.

Mbappé sonne la révolte, Ramon libère le Bernabéu

Au retour des vestiaires, le Real Madrid a assiégé le camp adverse. Majorque s’est contenté de défendre, laissant le ballon aux hommes d’Ancelotti. Güler, Modric et Mbappé ont tenté à plusieurs reprises de faire sauter le verrou défensif, mais Roman restait infranchissable.

C’est finalement Kylian Mbappé, très actif, qui a trouvé la faille à la 68e minute. Malgré un marquage serré, il a inscrit son 40e but de la saison (1-1), confortant sa position de meilleur buteur du championnat (28 buts), devant Lewandowski, et mettant la pression sur Viktor Gyökeres dans la course au Soulier d'Or européen.

Ancelotti a ensuite effectué un changement tactique important : l'entrée de Jesus Vallejo, seul remplaçant de l’équipe première, permettant d'incorporer plus de jeunes issus de la réserve, comme Gonzalo Garcia.

Alors que le score de parité persistait malgré de nouvelles parades incroyables de Roman face à Bellingham, Valverde ou encore Ceballos, le Real Madrid a fini par arracher la victoire dans les arrêts de jeu. Sur un ultime assaut, Jacobo Ramon a délivré le Bernabéu d’une frappe libératrice à la 90e+5 (2-1).

Une victoire tardive mais capitale

Cette victoire permet au Real Madrid de retarder le couronnement du FC Barcelone, au moins jusqu’au derby catalan de demain. Si les Blaugranas battent l’Espanyol, ils seront mathématiquement champions. Dans le cas contraire, le suspense restera (légèrement) relancé. En attendant, la Casa Blanca peut se réjouir de cette victoire obtenue dans l’adversité, au bout de l’effort et de la détermination.

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