Un dimanche à la campagne : Marc Lavoine se confie sur son enfance

Dès ses premiers mots, celui qui partage aujourd’hui sa vie avec Adriana Karembeu replonge dans son passé, évoquant son enfance modeste auprès de parents qu’il décrit comme « merveilleux mais souvent en conflit ». Avec une honnêteté teintée de recul et d’humour, Marc Lavoine révèle que son père, régulièrement infidèle, entretenait notamment une relation avec leur voisine. Ce climat familial lourd a profondément façonné sa personnalité, le poussant à développer résilience et lucidité.
« J’aperçois les pieds d’un homme et ceux d’une femme, sur la pointe des pieds. En levant les yeux, je découvre mon père en train de faire l’amour avec une camarade du parti communiste, alors que son mari parlait avec ma mère au-dessus »
Un souvenir reste particulièrement vif dans sa mémoire : alors qu’il avait environ 12 ans et assistait aux funérailles de son grand-père, il s’éclipse, lassé par la cérémonie. Parti jouer, il récupère son ballon dans un débarras et tombe par hasard sur son père dans une situation compromettante. « J’aperçois les pieds d’un homme et ceux d’une femme, sur la pointe des pieds. En levant les yeux, je découvre mon père en train de faire l’amour avec une camarade du parti communiste, alors que son mari parlait avec ma mère au-dessus », raconte-t-il avec émotion.
Pris de court, son père réagit de manière théâtrale en refermant le rideau tout en lançant : « Oh, Marco, je suis malheureux. » Trop jeune pour comprendre ce qu’il voit, Marc choisit de se taire. Il confie avoir extériorisé son malaise en frappant son ballon contre les murs, un bruit qui reste gravé dans son souvenir.
Depuis cet instant, le secret a pesé lourdement sur ses épaules, même après la disparition de sa mère. « C’était comme un immeuble qui s’effondrait sur moi, et je devais rester debout », se remémore-t-il.
« Tout ce qui portait une jupe, sauf un Écossais, il y allait. »
Il grandira ainsi dans un environnement marqué par les multiples aventures de son père, côtoyant sans toujours le vouloir ses nombreuses maîtresses. Avec une pointe d’ironie, il confie à Frédéric Lopez : « Tout ce qui portait une jupe, sauf un Écossais, il y allait. » Pourtant, malgré ces blessures, Marc Lavoine garde une immense tendresse pour son père, qu’il décrit comme un homme cultivé, passionné par la poésie et capable de lui transmettre l’amour des mots et la beauté du monde.
Marc Lavoine sur ton tube "Elle a les yeux revolver"

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