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Enquête sur le clan des Brigandes et leur chef soupçonné de diriger une secte

14/03/2018 à 20h18 • 10min • 1547 vues • Émission

Valentine Oberti est allée à la rencontre du clan des Brigandes, un groupe identitaire soupçonné d’être une secte. Elle a pu s’entretenir avec Joël Labruyère, considéré comme le "gourou" de ce clan.
Depuis quelques semaines, les "Brigandes" font parler d’elles. Ce girls band identitaire est adoré de la "fachosphère", qui y retrouve tous les codes et les revendications des partis d’extrême droite, du grand remplacement à la haine de l’autre. Mais Les Brigandes, si elles connaissent désormais une certaine notoriété, ne sont qu’une partie d’un clan plus large, composé d’une vingtaine de personnes, soupçonné d’être une secte. Dans le petit village de La Salvetat-sur-Agout, dans l’Hérault, la présence de ce clan dérange. Les habitants n’hésitent plus à parler de "secte" et les voisins du clan, installé dans plusieurs maisons reculées, sont à bout, fatigués par les intimidations, les provocations et les menaces.
Pour enquêter sur ce phénomène, Valentine Oberti s’est rendue sur place, afin de rencontrer des membres de ce clan. S’il se laisse difficilement approcher, Joël Labruyère, considéré comme le "gourou" de ce clan, a accepté de s’entretenir avec elle. Lui refuse de parler de secte et se revendique comme un "idéologue" basé sur "la vie, l’art, la beauté" mais surtout sur "la liberté pour les gens de se réorganiser dans des sociétés parallèles en dehors du système".
Mis en cause par plusieurs anciennes membres du clan des Brigandes, notamment pour abus de faiblesse, Joël Labruyère conteste ces accusations. Lui préfère considérer qu’elles sont le fait de "personne névrosée, malade des nerfs" et ajoute même que ses deux accusatrices étaient "amoureuses" de lui et qu’elles auraient mal digéré la séparation. En tout, ce sont 5 plaintes déposées pour "abus de faiblesse", "violences volontaires" et "travail dissimulé" qui ont été déposés au parquet de Tarbes, en charge de l’enquête. Faute de moyen, il souhaite confier l’enquête au Parquet de Paris.



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