Alors que 200 000 soldats pénètrent dans Pékin et sont stoppés par les habitants qui fraternisent avec eux, des dissensions naissent parmi les étudiants, entre les tenants de la non-violence et les plus radicaux. Le 27 mai, Wang Dan, l'un des leaders, sentant l'imminence du drame, exhorte sans succès ses camarades à évacuer la place. Le 3 juin, des soldats plus soumis au régime, et qui ont reçu l'ordre de tirer à vue, assaillent les étudiants. En quelques heures, les morts se comptent par milliers. Le lendemain du massacre, l'image d'un homme seul face à un tank fait le tour du monde, tandis qu'un gigantesque appareil de répression se déploie dans tout le pays.