Le constructeur allemand Tony Fokker se mêla d'améliorer le principe du bombardier français et y réussit si bien que son appareil sema la terreur dans le ciel.
La suprématie française en matière d'aviation, très nette au début du conflit, ne dura guère. Un constructeur allemand, Tony Fokker, se mêla d'améliorer le principe du bombardier tricolore et y réussit si bien que son premier appareil monoplace, équipé d'un moteur de 150 chevaux et parfois de deux mitraillettes, sema la terreur dans le ciel. Les ingénieurs français réagirent au quart de tour et lâchèrent au-dessus des tranchées le «bébé», un bombardier ultra-léger, particulièrement maniable. Peu après, le Newport 17 réussit la performance de grimper à 10 000 pieds en dix minutes. La guerre prenait de l'altitude, quoiqu'au sol, elle ne relâchât rien de son atrocité quotidienne.