Le personnel soignant du CHU de Poitiers ne compte pas les heures, ni son temps, quand la vie des patients est en jeu : l'hôpital est devenu leur seconde maison.
Les médecins, les infirmiers et les aides-soignants des urgences ne comptent jamais leur temps quand il s'agit de leurs patients. Et leur vie privée passe souvent après celle de ceux qu'ils soignent. Pierre, médecin urgentiste, a la réputation d'être le «chat noir» du service. Il a parfois le sentiment d'attirer les cas les plus compliqués et souvent, aussi, les plus graves. La garde de 24 heures qu'il entame ce matin ne déroge pas à la règle. A peine a-t-il enfilé sa blouse blanche qu'il reçoit un homme victime d'un terrible accident, une femme qui a fait un malaise grave et une personne en train de mourir. Pour Pierre, Amélie, Fatima, Etienne et les autres membres du service, les urgences de Poitiers sont un peu une deuxième maison.