De Mitterrand à Sarkozy, gros plan sur les rapports parfois tendus entre les présidents de la Ve République et les chefs de l'armée française.
En août 1990, François Mitterrand arrête la politique française dans la crise du Golfe sans consulter Jean-Pierre Chevènement, son ministre de la Défense, qui finira par démissionner. Elu en 1995, Jacques Chirac décide en 1996 d'abandonner la conscription et de professionaliser l'armée. Le 14 février 2003, Dominique de Villepin exprime à la tribune de l'ONU l'opposition de la France à s'engager aux côtés des Américains dans la guerre du Golfe. En 2007, le président Nicolas Sarkozy annonce les nouveaux axes de l'armée française : défense et sécurité. Les militaires soulignent que la sécurité intérieure n'est pas leur vocation.