Plus de vingt ans après la fin de l'apartheid, les portraits de jeunes «nés libres» dessinent une génération déchirée, entre espoirs et frustrations.
Vingt ans après la fin de l'apartheid, l'Afrique du sud reste un pays marqué par la division raciale. Peu de temps après la mort de Nelson Mandela, survenue fin 2013, Stéphanie Lamorré a filmé pendant plusieurs semaines l'engagement de jeunes nés après 1994, appelés les «Nés libres» («Born Free»). Ils s'apprêtaient à voter pour la première fois pour la présidentielle de mai 2014. Pour certains, Mandela est un souvenir lointain, pour d'autres une icône. Mais tous parlent de liberté et de démocratie. Pourtant, derrière l'espoir, transpire l'échec d'une société ou Blancs et Noirs ne se mélangent toujours pas.