La «jungle de Calais», démantelée le 24 octobre 2016, a soulevé la polémique autour d'une question majeure et toujours d'actualité : l'accueil des réfugiés.
Depuis une vingtaine d'années, la sous-préfecture du Pas-de-Calais constitue le principal point de fixation pour les candidats à l'exil. A l'aube, lundi 24 octobre 2016, une file se forme et des cars attendent. Il s'agit de l'un des faits d'actualité majeurs de l'année. Cette date coïncide avec le début d'une évacuation présentée comme une opération humanitaire de mise à l'abri. Le dispositif prévoit la redirection des migrants de Calais vers des centres d'accueil et d'orientation pour une durée provisoire au cours de laquelle chaque situation devra être examinée. La tradition d'accueil française est-elle mise à mal ?