Le marché des fleurs présente un très mauvais bilan écologique, entre pesticides et transport. Mais un nombre croissant de producteurs veulent changer la donne.
Le marché des fleurs coupées est florissant, et pas uniquement à la Saint-Valentin. Or, ces végétaux importés d'Afrique ou d'Amérique latine présentent un très mauvais bilan écologique : recours intensif aux pesticides et longs trajets. Mais un nombre croissant de producteurs sont bien décidés à changer la donne. Ainsi Margrit de Colle, première productrice de fleurs coupées biologiques d'Autriche. En hiver, elle recommande d'offrir des arrangements fabriqués à partir de branches, de baies ou de pommes de pin. Hortense Harang, une Parisienne, préconise elle aussi de cultiver et d’acheter des fleurs locales et de saison. Car si les consommateurs ont compris qu'il ne fallait pas manger des fraises à Noël, ils devraient aussi envisager de ne plus offrir de roses à la Saint-Valentin, car ce n’est pas la saison.