Sur l'île grecque de Chios, Evgenia Floris et son mari, confrontés à la raréfaction du poisson en Méditerranée, assistent, impuissants, à la mort de leur métier.
Cinq kilos de poisson à trois euros le kilo, soit quinze euros par jour. Comment en vivre ? C'est la question posée par la pêcheuse Evgenia Floris sur l'île grecque de Chios. Car le poisson se fait de plus en plus rare. Selon une étude de l'UE, 93% des bancs méditerranées sont surexploités, principalement par les gros chalutiers. Mais la pêche illégale fait également des ravages. En Grèce, les contrôles officiels sont quasiment inexistants. Pour Evgenia et son mari, il ne s'agit pas seulement d'un manque à gagner, mais aussi de la fin de leur métier.