Au lendemain du printemps arabe, les artistes tunisiens défendent farouchement leur fragile liberté d'expression, malgré les pressions islamistes.
Au lendemain du printemps arabe, qui a secoué la Tunisie à l'hiver 2010 et s'est propagé comme une onde électrique à travers les contrées voisines, les artistes locaux défendent farouchement leur fragile liberté d'expression. Baromètres des lignes de force qui s'affrontent au sein du pays, ils se sont érigés en porte-parole, parlent pour ceux qui sont contraints au silence. Danseurs, comédiens, dramaturges, peintres et écrivains brandissent leur créativité comme une arme aiguisée et tiennent bon face aux pressions islamistes. Dressant l'état des lieux du paysage culturel tunisien, des artistes de toutes convictions et toutes displines témoignent.