Les moines orthodoxes du mont Athos pratiquent un artisanat ancestral et vivent dans des conditions de vie sommaires, puisant leurs moyens de subsistance dans la nature.
Dans les communautés, les moines se réunissent pour répéter les chants sacrés, fabriquer des grains d'encens ou peindre des icônes selon des techniques transmises de génération en génération. A côté des monastères, certains religieux cohabitent à deux dans des cellules quand d'autres vivent en ermites dans des grottes, puisant leurs moyens de subsistance dans la nature préservée qui les entoure. Le père Grigorios, lui, s'emploie à rénover la chapelle de sa cellule. Un travail éreintant qu'il doute de pouvoir achever sans le renfort d'artisans venus en pèlerinage. En attendant, il guide un Allemand jusqu'au sommet de la "sainte montagne", où ils assistent au spectacle du lever du soleil.