Face au fondamentalisme religieux des «hommes en noir», les jeunes de Tel Aviv affirment leur volonté de vivre libres, loin de cette opposition frontale.
Pour plusieurs religieux israéliens, Tel Aviv fait figure de ville libertaire. Certains de ces «hommes en noir» n'hésitent pas à fustiger cette jeunesse qui déserte les synagogues les soirs de shabbat pour s'entasser dans les discothèques. Il est vrai que le service militaire obligatoire de trois ans pour les garçons, deux ans pour les filles, pousse certains jeunes à espérer la paix plutôt que l'avènement du Grand Israël. Certains d'entre eux témoignent de leur volonté de vivre libres, tout en craignant un conflit qui opposerait les laïcs et les religieux.