Une évolution de la société brésilienne à travers le récit de la vie de trois générations d'une famille, comparée à celle de ses domestiques dévoués.
De l'abolition de l'esclavage, en 1888, au mouvement social qui a secoué le gouvernement de Dilma Rousseff, au printemps 2013, le Brésil, «géant endormi» selon l'expression de ses habitants, semble s'être réveillé, notamment depuis les réformes de Lula en 2002. Deux familles de Rio de Janeiro, l'une issue des grands propriétaires terriens du pays, l'autre du monde des esclaves et des serviteurs, ont connu la démocratisation progressive, interrompue par une dictature militaire de près de vingt ans, de 1965 à 1984. Leurs membres se sont retrouvés côte à côte dans la rue, en 2013, pour dénoncer la corruption et les inégalités.