Un an après la procédure de destitution de Dilma Rousseff, le Brésil traverse une crise profonde, dont témoignent des Brésiliens de tous les milieux.
Le 17 avril 2016, au Brésil, le vote de la Chambre des députés pour la mise en accusation de la présidente Dilma Rousseff, avant sa destitution le 31 août, sur fond de corruption généralisée, ouvre une période de grande incertitude. Devenu president, Michel Temer s'emploie depuis à revenir sur toutes les réformes en faveur de l'éducation, de la santé et d'un meilleur partage des richesses adoptées par le Parti des travailleurs depuis la première élection de Lula, en 2003. Mais, à travers tout le pays, des mouvements de résistance s'organisent pour défendre les libertés et la justice sociale au Brésil.