Cela dérape encore. Le gouvernement a reconnu hier que la situation des finances publiques est plus dégradée que prévu et que si rien n'est fait, le déficit public risque de dépasser 6 % du PIB cette année, contre 5,6 % encore estimés en juillet par le Trésor. Dit autrement, en six ans, entre 2017 et 2023, les dépenses publiques ont augmenté de 300 milliards d'euros, les recettes publiques de 220 milliards d'euros et le déficit est désormais proche de 180 milliards d'euros. La dette, elle, s'est alourdie de plus de 1000 milliards d'euros depuis 2017 et avec la remontée des taux d'intérêt son remboursement sera bientôt le premier poste de l'Etat devant l'Education nationale. Sous la Ve République un tel dérapage des comptes publics, hors période de crise et de récession, ne s'est jamais produit. Alors comment l'expliquer ?
Cela dérape encore. Le gouvernement a reconnu hier que la situation des finances publiques est plus dégradée que prévu et que si rien n'est fait, le déficit public risque de dépasser 6 % du PIB cette année, contre 5,6 % encore estimés en juillet par le Trésor. Dit autrement, en six ans, entre 2017 et 2023, les dépenses publiques ont augmenté de 300 milliards d'euros, les recettes publiques de 220 milliards d'euros et le déficit est désormais proche de 180 milliards d'euros. La dette, elle, s'est alourdie de plus de 1000 milliards d'euros depuis 2017 et avec la remontée des taux d'intérêt son remboursement sera bientôt le premier poste de l'Etat devant l'Education nationale. Sous la Ve République un tel dérapage des comptes publics, hors période de crise et de récession, ne s'est jamais produit. Alors comment l'expliquer ?