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Capital : Bons plans et made in France : comment sauver Noël à tout prix ?


13/12/2020 à 21h05 1h50min 759 vues

Résumé

Foie gras, volaille de Bresse : les bons plans du confinementÀ Noël, neuf foyers français sur dix envisagent de manger du foie gras. Pour les ¾ de nos compatriotes, c'est un met incontournable des repas de fêtes. Pourtant, la filière française de production de foie gras semble mal en point. Avec la baisse des exportations et la fermeture des restaurants, les producteurs risquent de ne pas réussir à écouler tous leurs foies. Une mauvaise nouvelle pour les professionnels, mais une bonne pour les consommateurs puisque, pour la première fois, ils vont pouvoir acheter des foies gras à petit prix. Car pour réussir leurs ventes de novembre et décembre, deux mois au cours desquels ils réalisent près de 80% de leur chiffre d'affaires, les producteurs vont devoir trouver des astuces pour écouler leur production. Que valent vraiment ces foies gras à petits prix ? Et le foie gras ne sera pas le seul cette année à afficher de belles promotions. Un autre met très recherché va lui aussi être bradé pour les fêtes de fin d'année. La célèbre volaille de Bresse sera vendue à un prix parfois inférieur à 50% par rapport à l'an dernier. Comment en profiter ? Enfin, si vous n'avez pas envie de cuisiner, les restaurateurs les plus prestigieux vous proposent de le faire à votre place et cassent les prix en cette période de confinement. Des dîners de fêtes clés en main pour des tarifs imbattables !Cadeaux de Noël : faites vos jeux, mais rien ne va plusÀ quelques semaines de Noël, le marché des jouets n'amuse vraiment plus personne. Fermés depuis début novembre, les magasins de jouets auraient déjà perdu quelques centaines de millions d'euros. Les géants comme JouéClub ou La Grande Récré enragent, tandis que les petits magasins cherchent à tout prix un moyen de sauver leur commerce, déjà fragilisé par le premier confinement. Tous doivent se réinventer pour continuer à vendre des jouets, malgré les magasins fermés.D'autant qu'entre novembre et décembre, le secteur du jouet réalise 48% de ses ventes annuelles, ce qui représente 1,7 milliards d'euros. Tous les moyens sont bons pour faire du chiffre et écouler le stock : visio-conférence avec les clients pour les aider à choisir leurs achats, click & collect, livraison, live téléachat sur facebook et, parfois même, des promos. Du jamais vu à quelques semaines de Noël ! Mais comment se digitaliser à vitesse grand V quand on est un petit revendeur indépendant et qu'on n'a jamais fait ça ? Comment gérer les commandes et les stocks quand on a toujours fait de la vente en magasin ? Pendant cinq semaines, les équipes de Capital ont suivi les enseignes de jouets et des revendeurs indépendants dans leur bataille. Ces semaines vont être cruciales pour tous les acteurs du jouet en France. Y compris pour les fabricants, qui veulent continuer à écouler leurs produits dans un marché très incertain. Créateurs comme marchands de jouets, ce Noël sera, pour eux plus que jamais, la saison de tous les dangers.Cadeau made in France : l'atout « bleu blanc rouge » qui dope les ventes ?C'est une vague tricolore : 55% des Français comptent acheter du made in France pour les fêtes ! Vêtements, bijoux, jouets, produits beauté ou déco... peu importe, ce qui compte plus que jamais cette année, c'est d'offrir un cadeau qui joint l'utile à l'agréable : faire plaisir bien sûr, consommer plus local et donc écolo, mais surtout soutenir l'économie française ! Et pour encourager cet élan de solidarité, cela devient même la surenchère de propositions : l'argument bleu blanc rouge fleurit sur les étiquettes des fabricants ; pas un magasin qui ne mette en avant ses petits producteurs locaux, quand ils ne sont pas promus sur des marchés de Noël virtuels. Tandis que des sites marchands de produits 100% français se multiplient, de nouvelles formules voient le jour pour aider ceux qui veulent offrir français sans savoir quoi choisir : les uns concoctent des offres en box, les autres misent sur des cartes cadeaux prépayées de 25 à 300 euros. Quelles marques se lancent sur ce filon, et comment leurs produits sont-ils sélectionnés sur ces sites de vente ? Acheter français, cela coûte-t-il forcément plus cher ? Qui au final en profite vraiment ? Peut-on se fier à cette appellation non contrôlée de « made in France », voire aux labels qui la certifient ? À l'inverse, certains profitent-ils de cette vague pour « filouter » sur l'origine de leurs produits ?

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