La guerre en Ukraine, déclenchée par la Russie, est entrée dans sa troisième année d'offensive militaire, sans qu'aucun des protagonistes n'ait obtenu un avantage stratégique sur le terrain ni qu'une issue diplomatique n'apparaisse à l'horizon. A ce statu quo ante sont venus s'ajouter deux éléments : la prise de conscience des pays européens que la Russie de Poutine ne s'arrêtera pas à l'Ukraine.
La guerre en Ukraine, déclenchée par la Russie, est entrée dans sa troisième année d'offensive militaire, avec son cortège de morts et de destructions, sans qu'aucun des protagonistes n'ait obtenu un avantage stratégique sur le terrain ni qu'une issue diplomatique n'apparaisse à l'horizon. Les différents pronostics militaires ont échoué : l'invasion de l'Ukraine et de sa capitale Kiev, la contre-offensive ukrainienne pour libérer le Donbass et la reprise hypothétique de la Crimée, l'essoufflement militaro-économique de la Russie suite aux sanctions, ou encore la déliquescence politique de l'Ukraine. Mais à ce statu quo ante d'une guerre durable et territorialement confinée au territoire ukrainien sont venues s'ajouter deux éléments : la prise de conscience des pays européens que la Russie de Poutine ne s'arrêtera pas à l'Ukraine.