Les bactéries, à la fois responsables de maladies et indispensables à la bonne santé des organismes, pourraient se révéler les véritables moteurs de l'évolution des espèces.
Si c'est bien aux microbes que l'on doit les innombrables morts de la peste, de la typhoïde ou de la tuberculose, seul 1% de ceux que l'on connaît est facteur de maladies. Chez l'homme, on compte dix fois plus de microbes que de cellules. Sans eux, l'alimentation, le système immunitaire et même la reproduction ne pourraient pas fonctionner normalement. De Nashville à Tokyo en passant par Paris et Amsterdam, de nombreux chercheurs étudient l'importance des bactéries pour le règne du vivant. Leurs hypothèses, qui font des bactéries la raison première de l'évolution du vivant et de la séparation des espèces, pourraient provoquer une révolution scientifique.