Comme 500 autres hommes politiques, Aritz Arrieta, un jeune élu socialiste menacé de mort par l'ETA, vit sous la protection permanente de deux gardes du corps.
Menacé de mort par l'ETA, Aritz Arrieta vit sous la protection permanente de deux gardes du corps, comme 1500 autres personnes au Pays basque. Conseiller municipal socialiste à Mondragon, un des fiefs du nationalisme radical basque, il brigue le poste de maire lors des élections municipales de mai 2011. La documentariste Marie-Paule Jeunehomme suit le candidat lors de cette campagne électorale. Depuis, en octobre 2011, l'ETA a annoncé la fin de ses activités armées. Cependant, après quarante années de terrorisme, la question de la dé-légitimation de la violence reste posée et la société basque est toujours divisée.