Dans les années 40, face à l'injustice de la colonisation, un Algérien prend peu à peu conscience de la nécessité de la rébellion et de la mobilisation.
En Algérie, au début des années 40. Ahmed a fui la misère de son village pour la ville, où la vie, croit-il, sera plus facile. Il y fait la connaissance de Milhoud, une sorte d'illuminé, et l'apprentissage de la désillusion. Tandis qu'éclate la Seconde Guerre mondiale, le typhus s'abat sur la cité, emportant, parmi d'autres, la famille d'Ahmed. L'exilé et son fils Smaïl, qui a survécu à l'épidémie, regagnent leur village natal. Impliqué dans le sabotage d'un barrage, Ahmed est envoyé sur le continent pour y combattre les Allemands. A son retour, en 1945, et devant l'injustice que les colons font toujours règner dans son pays, Ahmed, qui s'est fait forgeron, est conquis par les idées de Si Larbi, apôtre de la rébellion...
Plus lyrique que polémique, cette ample fresque valut à son auteur une palme d'or à Cannes.