À Saint-Louis du Sénégal, les changements climatiques ne sont plus seulement une menace, ils sont une réalité. La montée des eaux et l'érosion côtière ont forcé plus de mille personnes à quitter leur habitation, leur terre, parfois leur famille ou leur activité économique, la pêche. Aujourd'hui relogés provisoirement dans un camp aux conditions précaires, sans eau courante ni perspectives, ces femmes et ces hommes sont les premiers réfugiés climatiques de l'Afrique de l'Ouest. Ils pourraient être plus nombreux dans les années à venir. Khady Beye Sene vient d'une famille de pêcheurs. Aujourd'hui installée au camp de relogement à 12 km de la mer, elle a dû tout laisser derrière elle : ses filles sont déscolarisées, ses fils, en exil. Yaram Fall, sa collègue, refuse de quitter sa maison, pourtant léchée par les vagues.
À Saint-Louis du Sénégal, les changements climatiques ne sont plus seulement une menace, ils sont une réalité. La montée des eaux et l'érosion côtière ont forcé plus de mille personnes à quitter leur habitation, leur terre, parfois leur famille ou leur activité économique, la pêche. Aujourd'hui relogés provisoirement dans un camp aux conditions précaires, sans eau courante ni perspectives, ces femmes et ces hommes sont les premiers réfugiés climatiques de l'Afrique de l'Ouest. Ils pourraient être plus nombreux dans les années à venir. Khady Beye Sene vient d'une famille de pêcheurs. Aujourd'hui installée au camp de relogement à 12 km de la mer, elle a dû tout laisser derrière elle : ses filles sont déscolarisées, ses fils, en exil. Yaram Fall, sa collègue, refuse de quitter sa maison, pourtant léchée par les vagues.