Au tournant des années 80, la France se passionne pour les cultures minoritaires, ce qui permet aux juifs de bénéficier de l'intérêt sincère de l'opinion.
Au milieu des années 80, l'histoire et le passé refont enfin surface. Mais l'antisémitisme est évoqué avec difficulté. Certains responsables politiques refusent de "troubler la mémoire nationale". Puis, cinquante ans après Vichy, la France reconnaît ses responsabilités sous l'impulsion de Jacques Chirac. Or, au début des années 2000, le déclenchement de la seconde Intifada ravive les tensions.