L'école privée Stanislas s'est retrouvée au coeur du débat public. L'établissement, situé dans les beaux quartiers de Paris, a vu passer dans ses murs un président de la République, des ministres, des généraux, des patrons de grandes entreprises. C'est un des lycées de France où la mixité sociale est la plus faible. Complément d'enquête revient sur les pratiques contestées de cet établissement
Symbole de l'excellence académique pour les uns, de l'entre soi des élites pour les autres, l'école privée Stanislas, qui cultive la discrétion, s'est retrouvée au coeur du débat public. L'établissement, situé dans les beaux quartiers de Paris, a vu passer dans ses murs un président de la République, des ministres, des généraux, des patrons de grandes entreprises. C'est un des lycées de France où la mixité sociale est la plus faible. Complément d'enquête revient sur les pratiques contestées de cet établissement, une école privée sous contrat avec l'Etat où la religion catholique occupe une place prépondérante. L'école a recruté, à plusieurs reprises, des prêtres de la mouvance intégriste. En septembre, un ancien surveillant de Stanislas a été condamné à un an de prison avec sursis pour violences sur des élèves.