Grandeur et servitude des sapeurs-pompiers : entre danger réel et péril imaginaire, ils sont parfois appelés sans nécessité, mais restent toujours disponibles.
Les citoyens appellent souvent les pompiers à la rescousse, même si cela n'est pas toujours nécessaire. Ainsi de ce propriétaire qui veut faire constater par les soldats du feu des dégâts dans son bâtiment afin de forcer la main à son syndic. D'autres, salariés stressés par la crainte de perdre leur poste, sont victimes de malaises sur leur lieu de travail : là aussi, les pompiers interviennent et soignent les bobos. Entre la récupération périlleuse d'un chat perdu sur un toit, au plus profond de la nuit, que sa maîtresse se languit de caresser, ou les soins aux alcooliques, chauffards invétérés, les pompiers démontrent leur utilité sociale.