Des chercheurs ont mis en lumière la capacité des animaux et végétaux des villes à s'adapter rapidement à des conditions de vie pourtant hostiles.
Partout dans le monde, des chercheurs comparent les espèces végétales et animales des villes et celles des champs pour mettre en lumière les changements de comportement et les mutations génétiques induits par l'adaptation de la faune et de la flore au milieu urbain – où pollutions lumineuse, sonore et environnementale constituent autant de défis pour leur survie. Contrairement à ce que croyait Charles Darwin, ces modifications ne s'étalent pas sur des périodes de plusieurs milliers d'années, mais se produisent parfois à l'échelle d’une décennie. Nos métropoles vont-elles engendrer de nouvelles espèces ?