Chaque soir à Paris, plus d'une centaine d'hébergeurs forment un réseau anonyme pour répondre à l'urgence des mineurs étrangers isolés qui sont à la rue.
Chaque soir à Paris, plus d'une centaine d'hébergeurs forment un réseau anonyme pour répondre à l'urgence des mineurs étrangers isolés qui sont à la rue. Faute de réponse sur leur statut et de prise en charge par l'Etat français, ils sont nombreux à être délaissé sur les trottoirs parisiens. C'est notamment le cas de Tasimila, un jeune guinéen âgé de 16 ans que des bénévoles ont trouvé épuisé dans le camp improvisé de Stalingrad, dans le 19e arrondissement. Il est alors hébergé sur le canapé d'un des bénévoles, puis un autre inconnu l'accueille dans une chambre et le suivant lui prépare un repas. Chaque soir, des étudiants, des retraités, des célibataires et des familles partagent l'itimité de leur foyer avec ces jeunes mineurs étrangers échoués de la traversée.