Dans les grottes préhistoriques des Pyrénées, des chercheurs font appel à des pisteurs San pour déchiffrer les empreintes laissées par les hommes du Paléolithique.
Au coeur des grottes pyrénéennes, ornées d'oeuvres laissées par les hommes du Paléolithique, les peintures rupestres avaient jusque-là mobilisé l'essentiel de l'attention des chercheurs. Or le sol lui-même y recèle des richesses plus rarement étudiées : des empreintes de pieds nus, aux talons et aux orteils bien dessinés. Comment les interpréter, et que peuvent-elles apprendre sur les personnes qui peignirent les parois ? Tilman Lenssen-Erz, directeur de recherche sur l'art rupestre africain à l'Institut d'archéologie préhistorique de l'université de Cologne, et Andreas Pastoors, chercheur au musée de Neandertal à Mettmann, ont eu l'idée de solliciter les plus grands experts en la matière : trois chasseurs-cueilleurs vivant aujourd'hui dans le désert du Kalahari.