À la fin des années 1970, le public se lasse du disco. Les premiers cas de sida, au début des années 1980, transforment le visage de la "club culture".
À la fin des années 1970, le disco est partout : pour les maisons de disque, ce style extrêmement vendeur est devenu une véritable poule aux œufs d'or, à l'image des Village People, créés de toutes pièces par le producteur français Jacques Morali. Alors que les labels inondent le marché et saturent les stations de radio de morceaux médiocres et interchangeables, le public se lasse, tandis que les afficionados du rock orchestrent des autodafés de ces disques honnis. Les premiers cas de sida, au début des années 1980, menacent de vider les dancefloors et l'hécatombe que cause la maladie dans le milieu gay transforme le visage de la "club culture". Bientôt, c'est la house music qui émerge sur les cendres du disco, dans les communautés noire et gay de Chicago - ce même milieu social qui l'avait vu naître.