Au Maghreb, s'aimer peut ressembler à un sport de combat : il faut ruser, jouer des apparences, oser défier les conventions. En Tunisie, seule démocratie du monde arabe, pionnière pour le droit des femmes, la révolution sexuelle n'a pas encore eu lieu. Le concubinage reste passible de 3 à 6 mois de prison. Un simple baiser en public peut être considéré comme un attentat à la pudeur.
Au Maghreb, s'aimer peut ressembler à un sport de combat : il faut ruser, jouer des apparences, oser défier les conventions. En Tunisie, seule démocratie du monde arabe, pionnière pour le droit des femmes, la révolution sexuelle n'a pas encore eu lieu. Le concubinage reste passible de 3 à 6 mois de prison. Un simple baiser en public peut être considéré comme un attentat à la pudeur.
Au Maghreb, s'aimer peut ressembler à un sport de combat : il faut ruser, jouer des apparences, oser défier les conventions. En Tunisie, seule démocratie du monde arabe, pionnière pour le droit des femmes, la révolution sexuelle n'a pas encore eu lieu. Le concubinage reste passible de 3 à 6 mois de prison. Un simple baiser en public peut être considéré comme un attentat à la pudeur et conduire également en prison. Sans parler des relations homosexuelles, passibles de plusieurs années de prison. Au Maroc, l'avortement reste interdit. Des bébés sont abandonnés chaque jour. Et des mères célibataires se battent dans un environnement hostile pour élever correctement leur enfant. De l'ombre à la lumière, la jeunesse du Maghreb veut s'aimer librement sans le carcan des traditions et le poids de la religion.