La plupart des polices du monde les considèrent comme des gangs criminels, eux se voient comme des motards libres de toute entrave. Pour la première fois, en France, deux de ces clubs, les Outlaws et les Gremiums ont accepté de révéler une partie de leur mystère. Plongée dans une culture virile.
La plupart des polices du monde les considèrent comme des gangs criminels, eux se voient comme des motards libres de toute entrave. Des clubs de motards aux ramifications internationales, régulièrement accusés d'extorsion, de trafics ou de règlements de compte, parfois meurtriers. Des bandes rivales et secrètes qui fonctionnent pourtant de la même manière : une hiérarchie quasi militaire, un devoir d'assistance entre membres, de longs et exigeants processus d'adhésion. Pour la première fois, en France, deux de ces clubs ont accepté de révéler une partie de leur mystère. Implantés en Normandie et du côté de Toulouse, les Outlaws perpétuent ici les rites de cette confrérie née aux Etats-Unis à la fin des années 1950. Nés en Allemagne il y a trente ans, les Gremiums, eux, viennent d'arriver dans le Nord-Est de la France.