Pendant longtemps, le braconnage a été considéré comme un pis aller pour des chasseurs ou de pêcheurs sans ressources. Aujourd'hui, ce sont de véritables organisations qui pratiquent un braconnage ciblé et massif. Des pratiques criminelles qui s'inspirent des techniques du trafic de drogue.
Pendant longtemps, le braconnage a été considéré comme un pis aller pour des chasseurs ou de pêcheurs sans ressources. Aujourd'hui, ce sont de véritables organisations qui pratiquent un braconnage ciblé et massif. Des pratiques criminelles qui s'inspirent des techniques du trafic de drogue.
Pendant longtemps, le braconnage a été considéré comme un pis aller pour des chasseurs ou de pêcheurs sans ressources. Aujourd'hui, cette pratique quasi traditionnelle a laissé la place à de véritables organisations qui pratiquent un braconnage ciblé et massif. Des pratiques criminelles qui s'inspirent des techniques du trafic de drogue : go fast, armes, messagerie cryptée et téléphones jetables. La police de l'environnement est sur le pied de guerre pour combattre ces braconniers qui s'enrichissent grâce aux espèces des terroirs français. Dans le Sud-Est, en dix ans, le nombre de chardonnerets, un oiseau très convoité pour son plumage et son chant, a baissé de moitié. Sur le littoral atlantique, ce sont les civelles, les alevins d'anguilles, qui sont braconnées et expédiées vers des grossistes en Espagne, puis vers l'Asie.