Envoyé spécial


06/12/2023 à 14h46 1h51min 151 vues

Résumé

Vinted, une fortune dans vos placardsUn reportage de Nathalie Gros pour Capa PressePrésente dans 19 pays, forte de 80 millions d’utilisateurs, l’expansion de Vinted, l’application lituanienne qui a changé la manière de consommer d’un tiers des Français, semble sans limites …Comment expliquer un tel succès ? Qui se cache derrière cette application ? D’où vient-elle et comment est-elle parvenue à occuper la place de leader sur la seconde main ?Nous avons obtenu l'autorisation exceptionnelle de nous rendre au siège de l'application, à Vilnius en Lituanie. L'occasion de découvrir comment travaillent les équipes de Vinted, dans quelle ambiance et avec quels objectifs. La fondatrice, Milda Mitkute nous a ouvert les portes de sa grande maison et de ses archives personnelles. Qui se souvient qu'au départ, le logo de Vinted était un assemblage de cintres ?!Notre journaliste, elle-même utilisatrice de l'application, a obtenu que les données de son profil soient étudiées par Vinted : une première ! Combien d’articles vendus ? Combien achetés ? Combien a-t-elle dépensé ? Fait-on vraiment des économies sur l'application ? Cette plongée inédite au cœur des datas de notre reporter nous permet de découvrir que Vinted a rendu possible quelque chose qui n’existait quasiment pas jusqu'ici : la surconsommation de seconde main.L'engouement des Français pour ces plateformes de revente d'articles d'occasion entraîne une autre conséquence alarmante :  les associations voient leur modèle menacé. Chez Emmaüs, à Neuilly sur Marne, les compagnons constatent tous les jours la baisse des dons et de leur qualité. Nous avons voulu savoir ce que la directrice de la durabilité de Vinted, Marianne Gybels, pensait de ces critiques. Vinted est-elle compatible avec l'économie sociale et solidaire ? Sans papiers mais pas sans travailUn reportage de Romain Boutilly et Elouen MartinEn France, ils seraient entre 400 000 et 1 million. Ils travaillent dans des secteurs en manque de main d’œuvre comme la restauration, l'hôtellerie, occupent des métiers parfois ingrats que les Français refusent de faire, comme le ramassage de légumes ou les services à la personne. Des étrangers arrivés illégalement sur le territoire qui sont souvent déclarés par leurs employeurs, payent leurs impôts alors qu’ils n’ont pas le droit de vivre en France, et vivent dans la clandestinité sous la menace de l’expulsion. A quoi ressemble leur quotidien ? Pourquoi certains employeurs ne peuvent-ils plus se passer de cette main d’œuvre ?Alors que le projet de loi immigration qui divise les partis politiques s’apprête à être examiné à l’Assemblée nationale, Envoyé spécial a partagé le quotidien de ces travailleurs sans papiers qu’il est rare de pouvoir filmer.Inondations : mon assurance prend l’eau !Un reportage de Wendy Zbinden, Julien Merci et Justine RousseauxUn bris de glace sur votre véhicule ? Un accident dont vous n’êtes pas responsable ? Vous avez été victime d’inondations ? Gare à vous… Car en cas de malchance et de nouveau sinistre, vous risquez la résiliation !C’est la mésaventure que viennent de connaitre Akli et Axelle. Comme eux, près d’un million de Français ont vu leur assurance résiliée l’an dernier. En 2022, les assureurs ont versé plus de 50 milliards d’euros d’indemnisations dont 10 milliards rien que pour les catastrophes naturelles… Trois fois plus que l’an passé. Alors ils traquent les poissards et les mauvais clients. Malheur à celui qui n’est pas rentable.Envoyé spécial a suivi le parcours du combattant d’Akli, en quête d’une nouvelle assurance automobile. Mais aussi, celui de Marie-Jeanne, qui a perdu son contrat habitation après les inondations dans l’Aude.  Notre équipe s’est infiltrée dans l’un des plus grands groupes d’assurance de France pour découvrir comment sont décidées en interne ces résiliations qui nous menacent en cas de malchance.  La route de la haineUn reportage de Lila Bellili et Julien FouchetEn Cisjordanie, la route 60 est l'une des artères les plus fréquentées de ce territoire occupé militairement par Israël depuis la guerre des Six jours, en 1967. C'est une zone où Israéliens et Palestiniens vivent dans la défiance. Ils ne se croisent jamais, sauf sur cette route. Chacun vit retranché : d'un côté, les Israéliens, dans leurs colonies illégales selon le droit international ; de l'autre, les Palestiniens, dans leurs villages et des villes considérées comme des bastions de la "résistance", comme Jénine.Chacun a sa plaque d'immatriculation. Régulièrement, il y a des morts des deux côtés. Rien qu'en 2023, 238 Palestiniens et 28 Israéliens ont été tués. Et à chaque fois, les deux camps se renvoient la responsabilité des morts.Notre équipe a parcouru cette route du sud vers le nord, de Béthléem jusqu'à Jénine, en passant par la région de Naplouse. Ils y ont croisé des colons, sûrs de leurs droits, des enfants palestiniens qui rêvent de mourir en martyr, mais aussi un rabbin qui vient en aide aux bergers palestiniens chassés de leurs terres.

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