Retour sur le dossier d'une adolescente retrouvée morte dans un sous-bois en décembre 1987 alors que l'ADN de son meurtrier n'a été identifié que 19 ans après.
Le 9 décembre 1987, Evelyne Boucher, une lycéenne, a été retrouvée violée puis achevée d'une balle de 22 LR dans un sous-bois. En 1993, six ans après les faits, grâce aux traces biologiques retrouvées sur la victime, la police scientifique isole un ADN. En mai 2002, l'ADN du violeur est versé au Fichier national automatisé des Empreintes génétiques (FNAEG). En 2006, soit 19 ans après le meurtre, il parle enfin ! Cet ADN, c'est celui de Robert Greiner, un pompier de 53 ans. Arrêté, Greiner crie son innocence. Mais devant les assises, l'expertise génétique emporte la conviction des jurés. Greiner finit par concéder qu'il a certainement eu une relation sexuelle avec Evelyne, mais qu'il ne l'a pas tuée. L'accusation balaie l'argument. Robert Greiner est condamné à perpétuité. Le verdict est confirmé en appel.