Le samedi 9 janvier 2010, les secours suisses reçoivent l'appel d'un homme paniqué : la femme de son père est morte, chez elle, au Moulin de Vaux-sur-Morge, à une vingtaine de kilomètres de Lausanne. Il a essayé de la réanimer pendant une heure, sans succès. Il est 21h16. Ce coup de fil va déclencher plus de deux ans d'instruction.
Le samedi 9 janvier 2010, les secours suisses reçoivent l'appel d'un homme paniqué : la femme de son père est morte, chez elle, au Moulin de Vaux-sur-Morge, à une vingtaine de kilomètres de Lausanne. Il a essayé de la réanimer pendant une heure, sans succès. Il est 21h16. Ce coup de fil va déclencher plus de deux ans d'instruction, trois expertises médico-judiciaires et deux procès. Car l'homme à l'origine de l'appel, un brillant généticien français, est accusé dès les premières heures de l'enquête, d'avoir assassiné sa belle-mère. A l'arrivée des secours, Catherine Ségalat baigne dans une mare de sang, au sous-sol de sa maison. Elle porte des plaies sur le visage et le cuir chevelu. Quand les policiers demandent à son beau-fils pourquoi il a tenté de la réanimer au lieu d'appeler les secours, il parle d'un téléphone à l'étage.