Patrick Constantien a été assommé et égorgé le 18 novembre 2008 sur son canapé. Les enquêteurs ont vite soupçonné son épouse, Christine. De nombreux éléments de l'enquête l'accusaient. Son mobile ? Des dettes épongées par l'assurance-vie de son mari et la promesse d'un nouveau départ avec son amant.
Patrick Constantien a été assommé et égorgé le 18 novembre 2008 sur son canapé. Les enquêteurs ont vite soupçonné son épouse, Christine. Certes, l'homme avait reçu de nombreuses lettres de menaces et il avait failli périr brûlé vif, dans sa tente de camping, lors d'une partie de pêche. Mais les policiers n'ont jamais cru que ce jardinier municipal à Amneville avait pu attirer l'animosité. L'analyse des communications téléphoniques de Christine a montré qu'elle avait menti. La mère de famille avait rencontré un autre homme, mais cette passion lui coûtait cher. De crédit en crédit, Christine Constantien s'est retrouvée prise à la gorge. La mort de son époux et le versement de son assurance décès, arrivaient au bon moment pour refaire sa vie et régler ses dettes.