Aurélien Pioger, jeune vendangeur de 28 ans, venait de finir sa saison à Saint-Lambert-du-Lattay, dans le Maine-et-Loire. Le 19 octobre 2008, un garde-chasse retrouve son corps, pendu à la poutre d'un appentis. Les noeuds improbables d'une rallonge électrique n'ont pas alerté le légiste, qui a conclu au suicide.
Le 19 octobre 2008, au terme d'une journée de tortures et d'actes de barbarie, le corps sans vie d'Aurélien Pioger est retrouvé à Saint-Lambert-du-Lattay dans le Maine-et-Loire. Le légiste, qui a conclu au suicide, n'est pas alerté par ses yeux tuméfiés et son visage boursouflé. Ce meurtre est couvert par le mensonge collectif d'un groupe de vendangeurs et un vigneron qui se murent dans le silence. Après cinq ans d'instruction, un procès, où sept accusés, douze experts et soixante-trois témoins sont entendus sur ce crime en partie impuni.