Les grandes compagnies qui extraient le pétrole des sables bitumeux de l'Alberta tirent les ficelles de la politique locale, au grand dam des habitants.
Le Canada est le premier pays à s'être retiré du protocole de Kyoto sur les gaz à effet de serre. La raison : les sables riches en pétrole qui font de la ville de Fort McMurray, en Alberta, la troisième réserve mondiale. Mais leur extraction, coûteuse et polluante, a nécessité l'installation du plus vaste site industriel de la planète. Depuis, les grandes compagnies pétrolières semblent avoir la mainmise sur la politique locale. Le trappeur Jim Rogers, candidat malheureux aux municipales, qui tente d'alerter l'opinion sur les effets désastreux de la pollution, sert de fil rouge à cette évocation.