Enquête sur les multinationales du gaz et du pétrole qui tireraient, dans l'ombre, les ficelles de la diplomatie internationale pour leur propre profit.
En 2011, une coalition armée emmenée par la France a attaqué la Libye du colonel Kadhafi. Officiellement, il s'agissait d'intervenir au nom des droits de l'Homme. Mais un document a circulé, stipulant que Total pourrait exploiter 35 % du pétrole libyen en cas de changement de régime. L'accès aux hydrocarbures était-il, au fond, la véritable raison de cette guerre ? Au début des années 2000, c'est l'Espagne qui aurait fermé les yeux sur un projet de coup d'Etat en Guinée équatoriale dans l'espoir de retrouver un accès aux réserves off-shore de son ancienne colonie. Patrick-Charles Messance a rencontré des hommes de l'ombre qui témoignent pour la première fois devant une caméra, et lèvent un coin du voile sur ces opérations à hauts risques.