Les très grands prématurés sont toujours plus nombreux à pouvoir être sauvés, malgré les risques de séquelles et les interrogations éthiques.
Chaque année, treize millions de bébés naissent avant terme à travers le monde. Grâce aux performances de la médecine, une majorité de très grands prématurés, nés à moins de 24 semaines d’aménorrhée et pesant moins de un kilo, peut désormais être sauvée. Un progrès qui questionne cependant médecins et chercheurs. En effet, les deux tiers de ces nouveau-nés, dont le cerveau n'est pas complètement formé, risquent de grandir avec des séquelles, notamment des handicaps mentaux consécutifs à des hémorragies cérébrales post-natales. Jusqu'où peut-on aller pour sauver ces petites vies très fragiles ? En Allemagne, en France et au Japon, quatre femmes témoignent. Elles ont mis au monde des enfants après seulement 23 semaines de grossesse, et sont tiraillées entre espoirs et inquiétudes.