Archives rares et extraits de concerts, commentés par des proches et des collaborateurs clés, permettent de brosser le portrait de Leonard Cohen.
La genèse d'"Hallelujah", chanson la plus populaire de Leonard Cohen, est unique à plus d'un titre. D'abord parce qu'il lui fallut cinq ans pour en mûrir le texte, dont les couplets n'ont cessé d'être réécrits. Ensuite parce que Cohen en a interprété deux versions aux sens totalement opposés : la première, aux accents religieux, qui figure sur l'album studio ; et la seconde, au romantisme profane, qu'il lui a finalement préférée sur scène. Dan Geller et Dayna Goldfine brossent le portrait de Leonard Cohen, incomparable troubadour canadien débarqué tardivement sur la scène musicale après des débuts dans la littérature. Miroir de son âme paradoxale, "Hallelujah" apparaît comme l'emblème achevé d'une oeuvre qui réunit sensualité et spiritualité dans des textes à la poésie d'apparence spontanée, dont le mystère est toujours opérant.