Après l'invasion de la zone libre, Pétain caresse le rêve de voir les Alliés et les Allemands oeuvrer de concert pour écraser l'"hydre bolchévique".
En novembre 1942, la zone libre est envahie. Malgré les appels du pied d'Hitler en personne, Pétain refuse de prendre sa retraite dans un château mis à disposition. Le maréchal, visiblement, a d'autres ambitions. Il espère secrètement, comme nombre de ses contemporains, voir les Allemands collaborer avec les Alliés pour l'écrasement de l'"hydre bolchévique". Ses idées saugrenues lui valent les récriminations de von Ribbentrop, le ministre des Affaires étrangères du Reich.