Aujourd'hui, un long métrage sur deux est une adaptation, et chaque auteur a sa méthode, son rêve ; mais à quoi bon illustrer un chef-d'oeuvre ?
A quoi bon illustrer un chef-d'oeuvre ? Frédéric Bonnaud donne la parole aux auteurs dans le premier numéro de cette collection consacrée au cinéma, à l'occasion du Festival de Cannes. Aujourd'hui encore, le septième art se sert de la littérature comme d'un stock inépuisable d'histoires à raconter. Un long métrage sur deux est une adaptation. Certains cinéastes visionnaires parviennent à enrichir leur matériau initial pour en proposer une lecture inédite. A chaque auteur sa méthode, et son rêve, souvent inachevé. Le documentaire, composé d'extraits de films, d'archives et d'entretiens, évoque notamment l'obsession de Mathieu Amalric pour «Le Rouge et le Noir», ou encore le fantasme de Luchino Visconti, qui désirait ardemment adapter Proust.