Après avoir découvert les témoignages de membres de "La Parole libérée", une association lyonnaise regroupant d'anciens scouts victimes du prêtre pédocriminel Bernard Preynat de 1970 à 1991, le cinéaste François Ozon a mis en scène leur combat. Au plus près de la réalité, le scénario de "Grâce à Dieu" capture les répercussions intimes du traumatisme sur les victimes.
Il voulait "filmer un homme qui pleure". "Un peu par hasard", François Ozon tombe alors sur les témoignages de membres de "La Parole libérée", une association lyonnaise regroupant d'anciens scouts victimes du prêtre pédocriminel Bernard Preynat de 1970 à 1991. Face à la réticence des témoins, il opte pour la fiction. Au plus près de la réalité, son scénario embrasse le combat collectif de "La Parole libérée" pour faire reconnaître la responsabilité de l'Église dans ce scandale, tout en capturant les répercussions intimes du traumatisme sur ces trois hommes - incarnés par Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud - et leur entourage.